Les moyens de réglement des entreprises.



Plusieurs moyens de paiement sont mis à la disposition des entreprises qui ont, généralement, le choix de recourir au procédé qu’elles préfèrent, sauf obligation légale.

En effet, certains moyens de paiement sont imposés par la loi, eu égard au type de transaction effectuée, aux parties de cette transaction ou encore, à son objet.

En tout état de cause, il importe de connaître les multiples moyens de paiement qui existent dont les définitions servent à lever l’ambiguïté sur ces différents concepts mais surtout, à informer l’utilisateur - en l’occurrence, l’entreprise - sur la multitude d’options possibles :
  • Les espèces : elles représentent le premier moyen de paiement, le plus ancien mais également, le plus usité parmi tous, pour les particuliers certes, mais pas pour les entreprises qui négocient des montants bien trop élevés pour être réglés en espèces.
     
  • Le chèque : il constitue, indubitablement, le moyen de paiement le plus connu et le plus commun, aussi bien auprès des entreprises que pour les particuliers.
Le chèque bancaire est un moyen de règlement rapide et pratique dans le sens où il permet de laisser une trace tangible du paiement, tout  en évitant aux parties concernées les désagréments et les risques qui accompagnent le paiement en espèces, notamment lorsqu’il s’agit de sommes importantes. 
  • Le virement : le virement bancaire traduit une opération de transfert d’une certaine somme d’argent entre deux comptes. Le virement est qualifié d’interne lorsqu’il implique deux comptes ouverts dans la même banque. Il est qualifié d’externe lorsqu’on est en présence de deux comptes appartenant à deux établissements bancaires différents. 

  • Le prélèvement :  Il s’agit alors d’une opération répétitive en vertu de laquelle la banque procède de manière périodique à un transfert de fond du compte du payeur à celui du bénéficiaire. Ce moyen de paiement est, très fréquemment, utilisé pour le règlement de frais domestiques tels que la facture d’électricité, la facture de tél etc…

A la différence du prélèvement automatique pour lequel le payeur donne une autorisation permanente dont le montant n’est pas plafonné, le TIP est soumis à une autorisation renouvelable à chaque paiement et qui ne concerne que l’opération en cours.
Par ailleurs, il convient de mentionner les moyens de paiement traditionnels, en matière commerciale :
  • Les effets de commerce : en l’occurrence, il s’agit de la lettre de change et du billet à ordre, utilisés notamment lorsque l’une des deux parties est un commerçant. Pour la lettre de change, communément appelée « traite », la procédure est simple : le tireur, c’est-à-dire, le créancier donne l’ordre, en vertu d’un document, au tiré (le débiteur) de lui verser une somme déterminée à une échéance donnée. La lettre de change permet de fractionner le montant de la somme due au tireur en donnant au tiré la possibilité de s’acquitter de sa dette en plusieurs paiements au lieu d’un seul.
Concernant le billet à ordre, il s’agit d’un document émis par le débiteur au profit du bénéficiaire fixant une somme dont le montant sera réglé ultérieurement, au moment de l’échéance.

En conclusion, la pluralité des moyens de paiement s’adapte à la diversité des situations dans lesquelles les entreprises peuvent se retrouver, au cours de leurs transactions. Cette souplesse vise à faciliter les opérations financières et à assurer leur fluidité, tout en limitant au maximum les litiges potentiels. Tout cela sans oublier les moyens de paiement électroniques, en matière de e-commerce.

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